Harald Szeemann, Exposition à Los Angeles

actus, Jean-Louis

Harald Szeemann fut l’organisateur et le Commissaire de l’exposition Les Machines Célibataires en 1975 aux Musées des Arts décoratifs à Paris et les années suivantes dans d’autres villes européennes dont Venise et Malmö.
Il était aussi le Directeur de la Kunsthalle de Berne. Il fut le premier à permettre à Kristo d’emballer un monument, c’était la Kunsthalle. Sa façon d’aborder une exposition a remis en cause bien des façons de faire celles-ci.

La Fondation Getty (USA) a acheté le Fonds Harald Szeemann, elle lui rend hommage à travers une exposition à Los Angeles : Harald Szeemann Museum of Obsessions.

A cette occasion, un volumineux ouvrage a été édité par la Fondation Getty.
Dans celui-ci, deux reproduction des planches parues dans l’ouvrage Les Machines Célibataires en 1976 (Editions du Chêne). sont publiées, Le Surmâle – La course des dix mille milles (Alfred Jarry) et Les Chants de Maldoror – Chant VI strophe 1 (Comte de Lautréamont). Elle figurent au tout début du chapitre Utopias.

De plus, on peut y lire un passionnant article de Doris Chon sur « Harald Szeemann’s museum of obsessions, between parody and consecration ». Il y est fait référence à de nombreuses reprises de l’ouvrage de Michel Carrouges réédité aux Editions du Chêne en 1976.

La Croix – Florence Pagneux

actus, Jean-Louis

Un article particulièrement précis qui rend tout à fait compréhensible les enjeux de cette exposition au lieu unique à Nantes (18 février – 13 Mars 2016).

L’auteure ne manque pas de faire apparaître les divers points de vue qui alimentent cette exposition où un regard féminin, celui de Marie-Pierre Bonniol (commissaire de l’exposition) se pose sur « ces machines », concept masculin initié par Marcel Duchamp au début du siècle dernier.
Elle n’oublie pas de faire valoir l’apport de Michel Carouges et son ouvrage Les Machines célibataires réédité en 1976 que complète huit planches de Jean-Louis Couturier. Enfin, elle conclut son article par l’apport sonore de Pierre Bastien et son Orchestre de papier, ainsi que des objets plus intimes, un lit (celui de la commissaire) et la reconstitution du bureau de Raymond Roussel (auteur cher aux Surréalistes).

LA CROIX 3 mars 2016 Rubrique : Culture

 

Expo Le lieu unique Nantes

actus, Jean-Louis

LES MACHINES CELIBATAIRES

Encre de Chine sur carte à gratter. 650x995 mm – 1975 © A. Jihel - JLC

Encre de Chine sur carte à gratter. 650×995 mm – 1975 © A. Jihel – JLC

Huit planches de Machines célibataires publiées une première fois en 1976 dans un ouvrage du même nom, écrit par Michel Carrouges. Elles sont exposées jusqu’au 13 mars au lieu unique à Nantes dans le cadre d’une exposition Collection Morel – Les Machines célibataires.

A cette occasion Jean-Louis Couturier en donne le récit de leurs réalisations.

 

Le lieu unique – Nantes, 18 février–13 mars 2016

A l’occasion de l’exposition COLLECTION MOREL – LES MACHINES CELIBATAIRES au lieu unique à Nantes, une édition originale de huit exemplaires numérotés de 1 à 8, quatre épreuves d’artistes numérotées de I à IV a été réalisé. Cette gravure est la reproduction fidèle de la planche originale  « L’Invention de Morel » de A.Jihel-JLC d’après le récit Adolfo Bioy Casarès.

L'invention de Morel – Adolfo Bioy Casares.

Encre de Chine sur carte à gratter. 650×995 mm – 1975 © A. Jihel – JLC

 

JLC, auteur de la planche, a lui-même réalisé les documents informatiques permettant une parfaite reproduction de la planche originale à l’encre de chine sur carton.

 

 

 

 

 

PttVerreVrtInvMorelWb

 

Ce sont des plaques gravées au laser dans l’épaisseur du verre et d’un format 20 x 30 x 1 cm. Elles sont accompagnées d’un support discret doté d’un éclairage Leeds de couleur verte.
Le choix de cette gravure au laser et d’un éclairage vert est un hommage de l’auteur au Grand Verre et à la Boîte verte de Marcel Duchamp. De ce clin d’œil est né “Le Petit Verre vert”

Il est possible aux personnes intéressées de nous contacter
par l’intermédiaire de ce site.