Un article particulièrement précis qui rend tout à fait compréhensible les enjeux de cette exposition au lieu unique à Nantes (18 février – 13 Mars 2016).
L’auteure ne manque pas de faire apparaître les divers points de vue qui alimentent cette exposition où un regard féminin, celui de Marie-Pierre Bonniol (commissaire de l’exposition) se pose sur « ces machines », concept masculin initié par Marcel Duchamp au début du siècle dernier.
Elle n’oublie pas de faire valoir l’apport de Michel Carouges et son ouvrage Les Machines célibataires réédité en 1976 que complète huit planches de Jean-Louis Couturier. Enfin, elle conclut son article par l’apport sonore de Pierre Bastien et son Orchestre de papier, ainsi que des objets plus intimes, un lit (celui de la commissaire) et la reconstitution du bureau de Raymond Roussel (auteur cher aux Surréalistes).
LA CROIX 3 mars 2016 Rubrique : Culture